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Alive in France

Quinzaine des réalisateurs - Compétition
France


LA FIN DES TEMPS





"Ta mère faisait le même bruit quand elle avait ma bite dans son cul."

Trois ans après l'infâme Welcome to New York, Abel Ferrara revient à Cannes avec l'un de ses pires projets, un documentaire centré sur sa vie d'artiste. Un vrai gâchis !

En parallèle d'une rétrospective de ses films pour le festival Addiction, Abel Ferrara décide de se produire plusieurs fois en France. Alive in France raconte les préparatifs de ces multiples événements et nous présente sa famille, ses amis, son entourage. Plus encore, le film raconte comment Abel Ferrara voit la vie.

Mais ce qu'il faut surtout retenir d'Alive in France, c'est son manque foudroyant d'intérêt. Car mis à part les inconditionnels du réalisateur de The King of New York, ce documentaire ne nous apprend rien. Et Abel Ferrara semble l'avoir compris. Lorsqu'il se filme en train de marcher, de chanter, de danser, ce n'est pas pour s'ouvrir à un nouveau public. C'est pour permettre à ses derniers adorateurs de le voir une dernière fois sur grand écran avant son grand clap de fin.

Egocentrique à souhait, Alive in France est un véritable ofni. Un film dont on ne sait pas quoi faire si ce n'est tenter de l'oublier. Car pendant 79 minutes, Abel Ferrara ne fait que s'y raconter et tenter de se montrer plus cool qu'il ne l'est vraiment. A coups d'insultes balancées par-ci par-là, il veut faire jeune… mais fait surtout vieux con ! De plus, son obsession avérée pour sa (très) jeune femme passe mal. Sans talent, celle-ci sert d'interlude lors de son show et y dévoile son irréprochable plastique. Une technique absurde pour tenter de faire oublier à son public la vacuité de sa vie artistique.

Si Abel Ferrara n'est pas encore mort, son talent, lui, semble déjà bien enterré. Nous comprenons pourquoi la Quinzaine des réalisateurs l'a sélectionné, mais pas pourquoi il restait encore des journalistes présents à la fin de la projection.

wyzman



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