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Oasis

Semaine critique - Films en sélection
Corée du Sud


LE POUVOIR DE L'AMOUR





� Grâce � moi, les ombres mouvantes qui t’angoissent vont disparaître �

Cette histoire d’amour née sous une mauvaise d’étoile est fascinante, impressionnante. Lee Chang-dong montre bien a quelles point certaines histoires d’amour vivent dans un conflit permanent entre les sentiments partagés et le rejet manifest� par l’entourage. Comme le dit fort justement le réalisateur : � Si réaliser un film est une façon de vivre l’expérience de ce conflit, alors, voir ce film est une façon de partager cette expérience �. Oasis doit être vu comme un film sur les frontières. La frontière entre les gens dits � normaux � et handicapés notamment.
Cet amour � priori impossible entre une handicapée physique et un attard� mental peut finalement voir le jour car les deux protagonistes parviennent � lever tous les tabous qui obstruent leur relation. La famille de Jong-du est contre cet amour parce qu’elle est pétrie de préjugés, est indifférente aux autres, hermétique � la différence. Ce film, bouleversant, est plein de romantisme. Le réalisateur a cisel� des scènes d’une justesse rare. A travers ce film, le réalisateur bouscules les tabous de son pays la Corée. Oasis a déj� obtenu le Prix Spécial de la Mise en Scène pour Lee Chang Dong, le Prix Marcello Mastroianni pour une jeune actrice pour Moon So Ri et enfin, le prix de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI) au Festival de Venise 2002. A travers ce film, apparaît bien sûr en filigrane une critique virulente du traitement réserv� en Corée du Sud aux handicapés moteurs et mentaux.
Si la peur de Gong-du évoque celle d’un conte de fée ( la jeune fille a peur des ombres mouvantes qu’un arbre projette sur une petite tapisserie accrochée au mur de sa chambre, qui représente une oasis..), la trame du film ressemble souvent a du réalisme cru.

Sandra

Sandra



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