 |
Production : Ognon Films, Arte France Cinema, Augustine Pictures
Réalisation : Brigitte Rouan
Scénario : Brigitte Rouan, Philippe Galland, Jean François Goyet, Eric Besnard
Montage : Laurent Rouan
Photo : Christophe Pollock, Brigitte Barnier
Format : 1:66
Décors : Guy Claude François, Thierry François
Distribution : Pyramide Films
Son : Yolande Decarsin, Philipe Hessler, Dominique Gaboriau
Musique : Stephen Warbeck
Maquillage : Jacques Clemente
Durée : 95 mn
|
|
Carole Bouquet : Chantal
Jean-Pierre Castaldi : Frankie
Didier Flamand : Thierry
Françoise Brion : Mamika
Aldo Maccione : Salvator
Marcial Di Fonzo Bo : l architecte
|
|
|
|
Travaux, on sait quand ça commence... (Travaux, on sait quand ça commence... - Travaux)
Quinzaine des réalisateurs - Compétition
France / sortie le 01.06.2005
TRAVAUX est le troisième film de Brigitte Roüan comme réalisatrice : Outremers en 1990, Grand prix de la Semaine de la critique à Cannes) ; Post coitum animal triste en 1997. Mais elle a aussi tourné une trentaine de longs métrages comme comédienne depuis 1972. Citons par exemple Que la fête commence de Bertrand Tavernier (1974) aux côtés de Phillipe Noiret ; Venus Beauté Institut de Tonie Marshall (1988) avec Nathalie Baye ou bien encore Le temps du loup de Michael Haneke en Compétition Officielle en 2003. Pour ce film elle avait envie de faire une comédie. Elle s’est inspirée d’épisodes de sa propre vie pour écrire le scénario, notamment celui de l’architecte colombien qui vient faire son premier chantier en France. Pour le casting des ouvriers colombiens, Humbert Balsan (dont elle dit qu’il était un producteur «baroque») l’a autorisé à faire du recrutement parmi des gens qui n’avaient pas de papiers. Le film n’avait pas un budget important et a été tourné en plein Paris, dans une friche industrielle appartenant au Grand Rex et située juste derrière ce cinéma. Le tournage a duré huit mois. Tous les décors, du cabinet d’avocats aux toîts de la capitale ont été recrées dans la friche.
Carole Bouquet exécute elle-même la cascade lorsqu’elle tombe de l’échelle (de cinq mètres, en s’encastrant dans les cartons de sécurité) L’idée de faire jouer Aldo Maccione revient au directeur de casting, Nicolas Ronchi. Roüan trouve que Maccione a la « vis comica » (le pouvoir de faire rire), le trouve attachant et poétique dans le film.
olivier
 
|
|
|
