Atom Egoyan
  • Réalisateur de
    The sweet Hereafter
  • Comment avez-vous découvert le roman de Russell Banks, dont le film est l'adaptation.?

    C'est ma femme, Arsinée, qui me l'a offert, et c'était le premier livre de Russell que je lisais. Ce fut une révélation. Ce livre nous plonge dans un monde très simple, qui doit faire face à des questions morales existentielles. Il raconte l'histoire d'une communauté, confrontée à une catastrophe, et comment elle réagit. Il décrit la collision entre le quotidien et l'exceptionnel.
    La difficulté était de recréer ce sentiment d'impérieuse nécessité, de le transcrire en images. Il fallait instaurer un climat de confiance avec le spectateur, comme Russell le fait avec le lecteur, lui faire comprendre qu'on va lui raconter la vérité, qu'elle vaut la peine d'être écoutée, et que cette hsitoire qui arrive à d'autres les concerne aussi. Le livre est raconté en voix off. C'est une forme narrative que j'ai toujours évitée dans mes films. Il fallait donc que je trouve une autre façon de raconter les histoires de ces personnages, sans retranscrire leurs mots. J'ai cherché une forme qui me permettait de faire passer ce que Russell essaye de nous dire.

    The Sweet Herafter
    Interview fleuve d'Egoyan



    © Volute productions 1997