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Goodbye Lover
Réalisateur: Roland Joffé
Casting: Patricia Arquette, Don Johnson, Dermot Mulroney, Ellen DeGeneres...
Photo: Dante Spinotti
Film& Buzz
Site Officiel
Liaisons fatales
Etonnant que Roland Joffé ait réalisé un thriller comme Goodbye Lover. Polar académique au script techniquement bien huilé, avec un casting ultra-sexy et californien (beaux, biens fringués et riches). S'il n' y avaiy pas quelques rappels musicaux (opus religieux), on aurait pu croire à un film d'un quelconque cinéaste.
Et s'il n'y avait pas la lumière de Spinettu, on aurait pu croire à un téléfilm avec de bosn acteurs (qui n'ajoutent rien à leur jeu).
le film s'appuie donc sur un canevas complexe de liaisons sexuelles qui deviennent mortelles à force de courir après le fric. L'un des ressorts originaux de ce scénario repose sur la corruption entre la religion et la publicité. Les slogans ont valeur de commandements, et influencent le comportement.
Dommage que la critique ne soit pas plus cynique. le film aurait gagné à être moins soft.
Se basant sur des aspects éculés du cinéma made in Hollywood (femme fatale vêtue de rouge, pseudo-érotisme...), Goodbye Lover sauve sa face conventionnelle avec un personnage : la détective (Elle De Gneres) citant des dialogues soi-disant mordants mais finalement bien doux.
De Generes, en femme masculine et flic lucide, apporte l'humour et un final un peu moins attendu que prévu. Là seul réside l'intérêt du film.
Le reste est du déjà vu. Agréable, amis sans ambition artistique. Un produit loin de la violence d'un L.A.Confidential.
On aurait aimé qu'un palmedoré (Mission en 86) insère sa vision humaniste dans cet imbroglio luxuriant et immoral. Pour cela il aurait fallu écrire les personnages non pas en fonction d'une motivation simpliste (les $$$) mais de leur passé, à peine ébauché, qui les a conduit à cet objectif. Bref tout cela manque de consistance.
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