logo cannes 98actu cannes 98film cannes 98interview cannes 98special! cannes 98sea sex and sun cannes 98logo cannes 98
logo cannes 98

film et jury cannes 98selections cannes 98films en competition cannes 98films hors competition cannes 98critique cannes 98jury cannes 98logo cannes 98L'École de la Chair

l'ecole de la chair

Réalisateur: Benoît Jacquot
Casting: Isabelle Huppert, Vincent Lindon, Vincent Martinez ...
Image: Caroline Champetier
Isabelle Huppert
Vincent Lindon
Film & Buzz
Interview Benoît Jacquot
Interview Vincent Martinez

La Maîtresse
Rares sont les films sublimant à ce point une actrice. C'en est presque gênant. Même si Benoît Jacquot s'en défend (selon lui c'est l'actrice qui sublime L'École de la Chair), le résultat est qu'on ne retient qu'Isabelle Huppert.
Etrangement cette adaptation du livre de Mishima n'a rien de transcendant. L'École de la Chair manque... de chair. Pas seulement au sens propre - comment est-on passé d'un livre sensuel et torride à un film cérébral et bavard ?! - mais aussi au sens figuré.
Les motivations, les actions sont à eine justifiées. Les hommes passent. Et le film erre aux côtés d'Huppert, sans nous captiver.
Sans la frivolité d'un Sautet, ni la vérité d'un Téchiné, Jacquot a signé là une oeuvre banale, sans passion et trop élégante pour nous sembler réelle.
Produite trop vite, cette adaptation très parisienne glisse sans émouvoir, là où on espérait au pire une caresse qui nous touche.
Film composé de champs/contre-champs lassant, d'un montage baclé sur la fin, et d'un scénario plutôt fade, L'Ecole de la Chair cumule les défauts techniques, et devient le plus faible des films français sélectionné cette année.
Si Vincent Martinez est un choix correct, sans être une révélation, Vincent Lindon nous offre une prestation épouvantable en travesti. Son personnage gâche les scènes tellement ce rôle ne lui convient pas.
Reste le meilleur, pour la fin. D'abord Isabelle Huppert, impeccable, radieuse, parfaite dans tous les registres, dans chacune des nuances. Elle porte - elle sauve - le film.
Le projet a été conçu pour elle et il n'y a rien d'étonnant ;a ce qu'il lui colle aussi bien à la peau. Elle est d'autant plus belle que la lumière de Caroline Champetier la magnifie.
Un admirable travail d'éclairage soumit aux ordres d'une comédienne exigeante. Le film aurait gagné à être aussi bien maîtrisé.

Prix qu’il pourrait obtenir
Prix d'interprétation féminine


logo allocine

logo ecran noir

© Ecran Noir 1998

Synopsis:
Une femme, la quarantaine, célibataire, matériellement à l'aise, flashe sur un gigolo bi lors d'une soirée dans un bar gay.
Ne voulant pas se soumettre immédiatement, elle partira, mais reviendra. Elle fera ainsi connaissance de son employeur, un travesti.
Puis d'un de ses amants, de sa mère....elle voudra tout savoir de celui qu'elle entretient volontairement. Elle paye pour le posséder.
Entre sa liberté et sa dépendance affective, le jeune homme ne sait plus très bien où il en est... la relation semble alors impossible.